Saint-Prix : la maison de repos des hérissons reprend du service

Les petites boules de poils et de piquants sont de retour. Deux hérissons, un mâle et une femelle, ont intégré leur maison de repos à Saint-Prix ce mardi. Un troisième suivra la semaine prochaine. C’est là, dans cet enclos communal de 1 000 m2 spécialement aménagé avec un nid et un restaurant, que ces petits mammifères de type Erinaceus europaeus, recueillis dans un état de santé précaire (maladie, blessure, malnutrition) puis soignés par le Centre d’accueil de la faune sauvage d’Alfort (Cedaf) dans le Val-de-Marne, vont être progressivement réhabitués à leur milieu naturel….

 

Saint-Prix : la maison de repos des hérissons reprend du service

 

Chaque jour, des bénévoles originaires de Saint-Prix ou des villes voisines vont se relayer pour leur donner à manger, à boire, s’assurer de leur bonne santé et les rendre autonomes. « Le pain et le lait de vaches sont à proscrire, du coup on leur donne des croquettes pour chats, indique Michèle Vaillant, une bénévole. On vérifie que le nid n’a pas été défait et les selles. Avant de les relâcher dans deux à trois semaines, il faut également s’assurer qu’ils reprennent leur rythme jour-nuit. »

 

Voilà deux ans que la ville, fortement engagée dans la préservation de son environnement et la réintroduction de l’animal dans la ville, organise l’opération « Sauvons nos hérissons » en partenariat avec le Cedaf. Saint-Prix verse une subvention de 1 000 € par an à l’association et 100 € de plus par bénévole formé. « Une somme modique en comparaison de l’investissement des bénévoles », selon le maire (DLF) Jean-Pierre Enjalbert. « On a réintroduit 60 hérissons dans la nature depuis qu’on a commencé. L’objectif est d’atteindre 50 par an. On recherche actuellement d’autres endroits dans la ville pour les relâcher. On a également formé 15 bénévoles avec le Cedaf et on a développé un partenariat avec deux cabinets vétérinaires de la ville pour effectuer une présélection selon la gravité de l’état de santé des hérissons. »

 

Herisson - Ferme de Saint-Pris

 

Mais Saint-Prix, reconnue « meilleure petite ville pour la biodiversité » en 2010, 2014 et 2016 par l’association Natureparif, souhaiterait aller encore plus loin dans sa démarche. « À terme, en plus du centre de relâcher, nous souhaiterions devenir un centre de soins pour traiter la faune sauvage et pas seulement les hérissons, poursuit l’élu. Faune Alfort, qui est débordé, est le seul centre existant dans une région qui compte 13 M d’habitants. La ville veut rassembler les énergies pour créer ce centre mais financièrement elle ne pourra pas le faire seul. Cela implique des locaux et une organisation de professionnels et de bénévoles. ».

 

Le 30 mars 2017 à 12h40, Article le Parisien.


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